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Historique

 

HISTORIQUE DE L’ORGANISME

 

Volet milieu familial

 

Le Centre de la petite enfance Réseau petits pas est né de la garde en milieu familial en 1995 appelé à ce moment «agence de services de garde». À cette époque cette agence coordonnait 150 places en milieu familial et avait pignon sur rue au 181- A rue commerciale à Maniwaki. En période de démarrage, le conseil d’administration a dû engager une directrice générale rencontrant les exigences définies par la Loi et les règlements sur les services de garde éducatifs à l’enfance.

 

En 1996, une secrétaire comptable à temps partiel ainsi qu’une conseillère pédagogique à temps plein se greffent à la petite équipe.

 

En 1998 les locaux étant désuets, l’agence développe un partenariat avec le Centre parents-enfants Haute- Gatineau et les deux organismes sans buts lucratifs du secteur de l’économie sociale, procèdent à la location conjointe de locaux plus adéquats pour une période de trois ans. Cette belle collaboration permet non seulement de partager les coûts reliés aux locaux, mais aussi les services de secrétariat et de comptabilité. On note à ce moment que 67 % des utilisateurs des 150 places en milieu familial sont des familles monoparentales.

 

En 1999 l’agence demande 50 places supplémentaires pour un permis d’opération total de 200 places. Cette augmentation permet à l’agence d’embaucher une seconde conseillère pédagogique à raison de 20 heures/semaine.

 

De 1999 à 2001 l’agence de services de garde se voit transformée en Centre de la petite enfance suite à l’obligation de diversifier les services en donnant naissance, en mai 2001, à une installation de 46 places. Les plans architecturaux d’un nouvel emplacement prévoient des espaces supplémentaires en fonction d’accueillir le Centre parent/enfant Haute-Gatineau à partir d’un bail commercial de 10 ans. À ce moment, cette idée plaisait au représentant du Ministère de la Famille. Malheureusement, à peine quelques semaines avant le lancement du début de la construction, les nouvelles règles budgétaires changent et ne permettent plus au CPE d’avoir un revenu de location pour fins d’autofinancement. Le CPE tente alors de diminuer au maximum le coût des infrastructures en causant le moins d’impacts sur les espaces réservés à l’installation accueillant les 46 enfants. Malgré tous ses efforts de diminution de coûts, le CPE candidat se retrouve avec des locaux un peu plus spacieux reflétant des frais reliés aux locaux du milieu familial et CPE plus élevés.

 

Volet CPE

 

En 2001 l’intégration de ces nouveaux locaux au 150, Principale Nord à Maniwaki, incluant la gestion d’un nouveau volet de garde en installation, amène le CPE à élargir son organigramme en procédant à l’embauche d’une secrétaire et d’une commis-comptable à raison de 35 heures/semaines. Le CPE se dote aussi d’une direction adjointe.

 

En 2002 le coût de la direction adjointe entre difficilement dans le budget de fonctionnement de l’installation et le CPE décide de fusionner les tâches de la conseillère pédagogique avec celles de la direction adjointe afin d’économiser pour le volet CPE sans toucher le volet familial.

 

En 2003 avec la venue du premier facteur de rationalisation, les conseillères pédagogiques ayant quitté à tour de rôle en congé de maladie pour problèmes physiques ne sont pas remplacer permettant au CPE de garder la tête hors de l’eau.

 

En 2004 suite à une autre tranche de rationalisation, la secrétaire quitte pour un long congé de maladie pour problèmes physiques et n’est pas remplacée.

 

En 2005 après l’analyse des règles budgétaires, le CPE décide de mettre à pied temporairement la secrétaire et diminue le poste de cuisinier de 7 heures/semaines puis ne remplace pas en totalité les heures du poste de conseillère pédagogique qui venait de quitter pour un congé préventif.

 

Il va sans dire que ces quatre années furent difficiles pour l’équipe de travail restreinte qui a dû garder le fort tout en conservant la qualité des services aux parents et enfants fréquentant le milieu familial et l’installation. Le soutien important des parents bénévoles qui ont prêté main-forte à l’équipe du CPE fut très apprécié.

 

De 2005 à 2013 suivant ces années difficiles, le CPE réussit à bien s’implanter et maintenir le cap. La direction générale toujours en poste depuis les premiers pas de l’organisation assure une santé financière par des décisions inévitables, suivant les changements de gouvernements et de règles budgétaires sans cessent en mouvement. Celle-ci réussit à assurer une continuité dans la qualité des services offerts, de par sa grande expérience. L’implication du Réseau Petits Pas dans divers projets de société avec des partenaires œuvrant aux services des familles assure sa mission dans la collectivité.

 

En 2013 après un travail de longue haleine, Le CPE dépose au Ministère de la Famille, une demande d’ajout de 34 nouvelles places à son installation, dont 10 réservées aux poupons. Cette demande inclut l’agrandissement de locaux et un réaménagement de la cour extérieure qui a grand besoin d’être améliorée, rajeunie et sécurisée. La pertinence de cette demande est confirmée par une liste d’attente démontrant des besoins, surtout pour les poupons. Le projet devait aussi améliorer la situation financière et rentabiliser à long terme les opérations, en maximisant l’utilisation du milieu physique, des ressources humaines ainsi que les frais d’exploitation reliés au CPE.

 

Bien que le projet reçoit l’approbation du Ministère de la Famille en décembre 2013, le changement de gouvernement au printemps 2014 remet en question la faisabilité du projet puisque le nouveau gouvernement en place exige maintenant au CPE une mise de fonds de 50 % de la valeur du projet comparativement à 9 % lors du dépôt de la demande en 2013.

 

Suite à cette mauvaise nouvelle la mise de fonds de l’organisme grimpant à 350 000,00 $ il faut revoir les finances du CPE, qui sont plutôt fragiles et trouver une solution.

 

En 2014 un guichet unique provincial de la liste d’attente en CPE est mis en place par le gouvernement provincial et le Ministère de la Famille, afin de permettre une vision plus réaliste des besoins en services de garde au Québec et contrer la fraude des places fantômes. Le développement de la maternelle 4 ans vient aussi jouer un rôle important dans l’établissement des besoins réels à court et moyen terme des places en CPE. Déjà en septembre 2015, suite à l’ouverture de groupes 4 ans à la maternelle dans la région, la liste pour cette catégorie devient nulle.

Le conseil d’administration doit se pencher sur cette nouvelle réalité puisque la liste d’attente révèle des chiffres différents de ceux disponibles lors du dépôt initial du projet d’agrandissement. Le projet de réaménagement de la cour extérieure est maintenu et l’équipe de travail propose des activités de financement en 2015 pour faire avancer ce projet qui leur tient à cœur. Une demande est faîte auprès de la Fondation Branchaud lors de son activité annuelle "Tournoi de Golf" où l’organisme se voit remettre un montant de 10 000,00. Puis à l’été 2015, l’équipe se met en branle pour la vente de billets pour un souper « Surf & Turf » de la même Fondation. Les employés et la direction vont même jusqu’à faire le service aux tables, l’accueil des participants et la vente de breuvages, arborant leur chandail aux couleurs du CPE, afin de minimiser les coûts et de maximiser les profits pour le CPE. Le directeur de la Fondation, Monsieur Rémi Lafond, réussit à dépasser l’objectif visé en amassant un montant de 10 000,00. C’est un beau moment de travail d’équipe et pour les enfants, qui ont préparé les centres de table, une fierté et un sentiment d’importance et d’appartenance à leur CPE.

Le CPE réussit à aller chercher en 2015 et 2016 d’autres dons pour un montant total de 24 300,00 $ et un engagement de $ 5000,00 en main-d’œuvre.

 

À l’été 2016, un bénévole enlève une clôture dangereuse dans la cour extérieure et on installe temporairement une clôture de type « à neige » pour délimiter la zone « poupon ». L’organisme procède à l’achat d’un arbre poupon d’un montant de $ 3793,00 pour que les petits aient minimalement une structure pour leur groupe d’âge. Suite à cet achat, le solde des argents amassés par des levées de fonds est à $ 20 507,00.

 

En 2016 le Ministère de la Famille revoit complètement son mode de financement. Les priorités du CPE sont alors dirigées vers les demandes de subventions disponibles et devant être utilisées pour permettre aux CPE de se préparer à ces gros changements en 2017-2018. Le CPE doit revoir entre autres les coûts reliés aux repas et collations servis aux enfants, afin d’en diminuer le prix. La gestion des employés et des présences des enfants au CPE devient informatisée par l’acquisition d’un logiciel performant. Le CPE est d’ailleurs proactif dans ce domaine, car il maximise les places en accueillant des enfants en remplacement lorsqu’un enfant à temps complet est absent. Bien que le Ministère demande aux CPE de revoir les coûts d’opération à la baisse, il réserve des sommes pour assurer la formation continue des éducatrices pour favoriser des activités éducatives de qualité. Le CPE se prévaut de toutes enveloppes pouvant améliorer les services.

 

En 2017 une demande pour la réfection du toit devient nécessaire afin d’éviter des surprises inévitables à cause de la détérioration du revêtement. Le Ministère de la Famille acquiesce à une demande de subvention réservée aux infrastructures considérant le bilan négatif de la corporation.

 

Le projet d’augmentation de places reprend vie et la demande initiale de 34 places est revue à la baisse. Une modification de la demande a été effectuée le 31 mars 2017 pour accueillir 5 places poupons. Cette demande est appuyée par la nouvelle liste d’attente provinciale.