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Les besoins spéciaux

1. Enfants handicapés

2. Familles monoparentales

3. Familles à faible revenu


Le ministère de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine (MFACF) est conscient que les familles ne sont pas toutes dans la même situation et qu’elles n’ont pas toutes les mêmes besoins. Aussi, il met en place des programmes qui permettent au plus grand nombre de familles possible de faire face aux exigences de la vie familiale.

1. Enfants handicapés

Un des objectifs de la politique familiale adoptée par le gouvernement du Québec est de rendre les services de garde plus accessibles à tous les enfants, quelles que soient leur réalité et leurs conditions particulières. Les enfants handicapés requièrent à cet égard une attention toute spéciale. En effet, ils ont des besoins qui exigent des interventions adaptées à leur situation. Leurs parents souhaitent également qu’ils profitent pleinement de leur séjour dans un milieu de garde.

En matière d’intégration dans les services de garde, le Ministère s’est fixé les objectifs suivants :

  • favoriser l’accès et la participation à part entière des enfants handicapés dans les services de garde à l’enfance afin de leur permettre de vivre et de croître en étant mieux intégrés à leur communauté et de recevoir les services de garde dont ils ont besoin;
  • soutenir les services de garde dans l’exercice de leur responsabilité d’intégrer des enfants handicapés tout en maintenant un service de qualité pour tous;
  • encourager la participation des parents à l’intégration de leur enfant aux services de garde.

Intégrer un enfant handicapé en service de garde, c’est l’inclure dans la société, lui permettre de se développer en participant aux activités quotidiennes et l’aider à devenir de plus en plus autonome.

Le Ministère accorde une aide financière supplémentaire aux services de garde pour leur permettre d’accueillir des enfants handicapés. Pour être admissibles à cette allocation, les parents doivent présenter une confirmation du handicap de l’enfant fournie par un professionnel reconnu par le Ministère ou l’attestation de la Régie des rentes du Québec, qui accorde une allocation familiale supplémentaire aux parents d’un enfant handicapé.

L’intégration nécessite généralement une adaptation de l’environnement, de l’équipement ou des activités, pour faciliter la participation de chacun. Le rôle des parents et du personnel des services de garde est primordial dans la réussite d’une telle démarche. Le soutien des professionnels de la santé et des services sociaux constitue aussi un facteur de succès.

Le Comité provincial sur l’intégration des enfants handicapés dans les services de garde encourage d’ailleurs la collaboration entre les partenaires pour réaliser l’intégration. Existant depuis 1994, ce comité vise à améliorer les conditions d’intégration des enfants handicapés dans les services de garde, en plaçant les enfants et leur famille au cœur de ses préoccupations. Coordonné par le MFACF, il est formé de représentantes et de représentants de plusieurs organismes et réseaux, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux et les réseaux de ce secteur, le ministère de l’Éducation et l’Office des personnes handicapées du Québec, les services de garde, les milieux communautaires ainsi que les organismes de défense et de promotion des personnes handicapées.

En plus de l’aide financière supplémentaire accordée aux services de garde accueillant des enfants handicapés, une mesure exceptionnelle de soutien à l’intégration dans les services de garde pour les enfants handicapés ayant d’importants besoins a été instaurée pour une partie de l’année 2004-2005 et pour les années 2005-2006 et 2006-2007, dans l’ensemble du Québec.

Un cadre de référence précise les balises essentielles à l’instauration de la mesure.

2. Familles monoparentales

La hausse du nombre de divorces a entraîné une augmentation des familles monoparentales ainsi que la diversification des situations familiales. Si la grande majorité (82 %) des enfants continuent à vivre dans des familles biparentales, ils sont de plus en plus nombreux, à mesure qu’ils grandissent, à vivre dans une famille monoparentale, le plus souvent sous l’autorité de la mère.

Cette situation suppose de nouvelles façons d’exercer la responsabilité parentale. Malheureusement, elle est souvent associée à la pauvreté. Ainsi, plus de 85 000 familles québécoises monoparentales doivent actuellement compter sur l’aide de dernier recours, et 63,8 % des enfants de moins de 6 ans qui reçoivent l’aide de dernier recours vivent dans ce genre de famille.

3. Familles à faible revenu

Des mesures favorisent l’accès aux centres de la petite enfance et aux garderies à but lucratif pour les enfants de familles à faible revenu :

  • les enfants de 0 à 4 ans de familles prestataires de l’assistance-emploi ont accès à 23 heures et demie de services de garde éducatifs gratuits par semaine dans les centres de la petite enfance ou dans les garderies à but lucratif ayant conclu une entente avec le Ministère. Cette période peut être prolongée sur recommandation d’un CLSC ou lorsque les parents participent à un programme d’employabilité.

Source : www.mfa.gouv.qc.ca