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PARENT - section éducative

L’apprentissage de la propreté : y-a-t-il un mode d’emploi?

De façon générale, ce stade du développement de l’enfant arrive autour de 2 ans et peut aller jusqu’à 4 ans avant d’être complètement acquis. Chaque enfant est unique et se développe à son rythme. Si seulement il y avait une procédure infaillible ou un mode d’emploi pour la réussite de cet apprentissage! Malheureusement, non…. Mais nous pouvons par contre se poser quelques questions et mettre des stratégies en place pour faciliter cette étape. Voyons quelques points ensemble :

Votre enfant est-il  prêt?

Dans votre question, vous mentionnez que votre fils aura 4 ans en janvier. Toutefois, vous pouvez  tout de même constater s’il a acquis ou non les habiletés suivantes :

  • Reste-il au sec durant un bon moment (quelques heures)?
  • Est-il en mesure de bien comprendre vos consignes?
  • Est-il capable de s’exprimer verbalement pour vous faire une demande?
  • Est-il en mesure d’enlever ses vêtements aisément?
  • Manifeste t’il sa curiosité en vous suivant à la salle de bain, en vous imitant, en posant des questions sur le sujet, etc?

Passage de la couche à la petite culotte

Lorsque vous sentez prêt votre enfant pour la propreté, il serait souhaitable de supprimer complètement l’usage de la couche, le jour. L’enfant est habituellement plus incommodé lorsqu’il est mouillé. Toutefois, je comprends que votre fils ne l’est pas toujours! À ce moment, dites-lui simplement ‘’Tu es mouillé, vient, on va aller te changer.’’ Si c’est une problématique pour l’école, il est important de voir avec les intervenants ce qui est possible de mettre en place. Peut-être à ce moment la couche serait encore à privilégier mais il est certain que des rappels de leur part doivent être faits à votre enfant. Surtout lors des moments de jeux, le plaisir passera avant tout et hop… il a de forte chance qu’il s’échappe!  Toutefois, à la maison, le weekend, privilégiez le port de la petite culotte. Votre enfant est encore jeune et il a besoin de soutien. On n’enseigne pas la propreté…Il doit, lui, vouloir être propre et être prêt! Si toutefois votre enfant accumule les petits accidents dans sa culotte, je vous suggère de remettre la couche et laissez passer 2-3 semaines pour tenter à nouveau tout ce processus.

Routine et encouragements

La routine fait partie intégrante de l’apprentissage à la propreté. Je vous conseille de prévoir des moments spécifiques pour aller à la toilette ou sur le pot. Par exemple, au levé, avant de quitter pour la garderie ou l’école, avant d’aller jouer à l’extérieur, etc. Si l’enfant s’oppose à aller aux toilettes, vous pouvez soutenir votre demande avec une routine visuelle (pictogrammes) à titre d’exemple. Cela dépersonnalise votre intervention. Ce n’est pas vous qui exigez cela mais c’est plutôt le tableau visuel qui dit que c’est l’heure d’aller à la salle de bain! Et pourquoi ne pas y aller vous-même!?

De plus, il est très important de renforcer positivement votre enfant lorsqu’il va à la toilette, qu’il y ait fait pipi ou non. Il n’est pas toujours nécessaire d’y avoir un renforçateur matériel au bout (collant, surprise, etc.) Un simple ‘’Bravo champion!’’ bien senti fait souvent l’affaire.

Je vous encourage aussi, si ce n’est pas déjà fait, d’aborder le sujet avec des livres de lecture pour enfants sur la propreté. Souvent, ça démystifie le sujet et réduit les craintes pour l’enfant. Et n’hésitez pas à être un modèle pour lui. Laissez-le aller à la salle de bain lorsque vous-y êtes! Les enfants veulent faire comme leurs parents, ils seront plus enclins à y aller par la suite.

Pas de pression

Pour que l’enfant ait envie d’être propre, il ne faut pas qu’il se sente forcé. Plus il y a de tension ou de pression face à cet apprentissage, plus l’enfant résistera et le résultat escompté tardera ! Il faut donc éviter de réprimander ou menacer l’enfant s’il ne va pas à la toilette ou s’il s’échappe. Restez le plus neutre possible dans vos réactions! On doit plutôt tenter de faire de cette étape un instant agréable, ludique et respectueux de l’enfant.

Ce moment dans la vie de notre petit est parfois ardu, pour lui ET pour les parents! Le mot d’ordre est sans doute PATIENCE !   Mais n’oubliez pas, cet apprentissage appartient à votre enfant…votre rôle est de le soutenir. Pour le reste, il faut tenter de lâcher prise et c’est souvent à ce moment…qu’il devient propre!

Source: Nanny Secours


 

Voici une référence très intéressante qui peut venir en aide à tous les parents....

 

 

 

 


 

Juillet 2016

 

Des vacances de la garderie? Essentiel!

L’été, c’est le temps de ralentir le rythme, de profiter un peu plus de la vie, de refaire le plein d’énergie. Les vacances sont essentielles pour tous, même pour les petits en garderie.

Plusieurs parents perçoivent la garderie uniquement comme un lieu de jeu, un endroit relaxant où l'enfant est bien en tout temps, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Car bien qu'il soit rassurant de constater que notre enfant est heureux dans un milieu de garde, cela reste un lieu d’apprentissage et de vie en groupe exigeant. Un endroit où les enfants apprennent en s’amusant bien sûr, mais où ils subissent aussi bon nombre de stimulations.

Routine, quand tu nous tiens!

Métro-boulot-dodo, pour les petits aussi? Presque… La routine du matin à la maison vécue en accéléré : « Vite, on se prépare, vite on s’habille! » Le déjeuner avalé en quatrième vitesse pendant que d’une main on se maquille et que de l’autre on prépare le sac pour la garderie. Le petit subit aussi ce rythme effréné. Puis il arrive à la garderie. Dans un horaire préétabli où on ne peut pas vivre à son propre rythme, mais à celui du groupe, où les activités de routine et celles des ateliers se succèdent sans de réels répits, on demande à l'enfant d'être attentif, de respecter des consignes, de rester assis, de s'habiller seul, en partie du moins, ce qui lui demande de grands efforts. Oui, c'est un grand pas pour son autonomie, mais c'est aussi très contraignant.

Il y a ensuite le bruit, qui selon les recherches, oscillerait entre 65 et 95 décibels dans les garderies en installation, soit autant que celui produit par le milieu de travail en usine ou celui d’un corridor aérien! Des cris de joie et d’excitation d’enfants heureux, des pleurs d’autres qui vivent une peine ou qui sont fatigués, la musique du groupe d’à côté en bruit de fond. Vous imaginez comment cela peut être épuisant cinq jours par semaine à l’année? Pas étonnant que les enfants fassent des siestes plus longtemps et plus fréquemment à la garderie qu’à la maison!

Puis enfin la vie en groupe, qui demande beaucoup d'efforts pour l'enfant : attendre son tour, partager les jeux, suivre le rythme des autres lors d'une promenade ou en sortie par exemple, dormir dans le même environnement que plusieurs autres petits amis. Et même si l'enfant a un très bon lien avec son éducatrice et ses amis, il est primordial qu’il puisse recharger ses « batteries affectives » auprès des gens qui sont vraiment significatifs pour lui, c’est-à-dire sa famille. Pour toutes ces raisons, oui, il est clair que les enfants ont besoin de vacances de la garderie!

Le stress affecte aussi les enfants

La garderie, un milieu heureux pour les enfants? Oui, bien sûr! Mais aussi un milieu qui génère chez eux un niveau de stress et de fatigue important. Oui, c’est exigeant la garderie! Quel adulte pourrait, cinq années durant, être présent à son travail 50 heures par semaine, 50 à 52 semaines par année? C'est pourtant ce qu'on demande à bien des petits enfants qui ont peu ou pas de vacances de la garderie.

Le stress chez l’enfant peut se manifester de plusieurs façons : par des symptômes physiques (fatigue, difficultés d’endormissement, nausées, maux de ventre, perte d’appétit) et par des symptômes psychologiques (irritabilité, agressivité, anxiété, moins grande tolérance aux changements).

Il nous faut donc être attentifs aux signes que notre enfant nous donne lorsqu’il a besoin de prendre une pause, essentielle et bénéfique, de son milieu de garde.

Et les garderies en milieu familial?

Mélanye Desroches est éducatrice et responsable d’un service de garde en milieu familial. Elle affirme que même dans une garderie en milieu familial, où il y a moins d’enfants, donc moins de bruit et où les horaires et routines sont plus flexibles, les enfants ont besoin de vacances. « Ils ont besoin de se retrouver dans leur petit univers à eux, c’est-à-dire leur maison. Ils ont besoin de passer du temps de qualité avec leurs parents, ce qui veut dire pas des matins en vitesse, pas des soirées à la “va-vite” et pas des fins de semaine à courir entre deux commissions ».

« Même si c'est en milieu familial, les enfants subissent quand même le stress de devoir se lever, se préparer, partir de la maison, quitter maman ou papa... c'est déjà beaucoup pour un petit! Et ici, considérant que c'est du multi âge ça demande souvent aux enfants de s'adapter à des situations qu'ils ne vivraient pas en CPE : le poupon qui veut jouer avec eux, un coco plus jeune qu’il faut attendre ou aider, les couches à changer... ce sont des apprentissages qui, comme toutes les activités de routine, sont exigeants. » ajoute Mélanye.

Pour la responsable du service de garde, les vacances sont essentielles aussi. Elles travaillent dix heures par jour, cinq jours par semaine, souvent sans relève. Et si elles prennent en moyenne entre deux et quatre semaines de vacances annuellement, c’est pour elles aussi se ressourcer et passer du temps de qualité en famille. Car bien qu’elles choisissent souvent cette profession pour être à la maison avec leurs enfants, la routine de la garderie en milieu familial n’est pas la vie de famille pour leurs enfants, leur conjoint et pour elles-mêmes.

Ralentir le rythme… en famille

Et ces vacances, on les souhaite comment? Pourquoi ne pas commencer par prendre des vacances de la routine familiale? Pouvoir simplement rester en pyjama le matin, faire un pique-nique intérieur ou se construire une cabane en couvertures par une journée de pluie. Bref, vivre des moments éclatés en famille, loin de la routine du métro-boulot-dodo. Pas besoin de se payer le voyage de luxe pour rendre nos enfants heureux, juste prendre le temps de ralentir le rythme… ensemble et en famille.

Si on ne peut pas prendre de longues vacances ou si on a besoin de temps pour nous, on peut demander à une grand-maman ou une tante de prendre notre enfant avec elle, on peut aussi penser à échanger des services avec des voisins, à réorganiser son horaire au travail pour la période estivale afin d’avoir quelques fins de semaine de trois ou quatre jours. L’important est de prendre le temps, et de permettre à notre enfant aussi, de s’arrêter tout simplement!

Source: http://www.mamanpourlavie.com/service-de-garde/integration/4401-des-vacances-de-la-garderie-essentiel.thtml?page=2

 

 


 

 

juin 2016

 

 

 


 

 

Pour le bien de l’enfant, il faut savoir dire « non! »

Aimer son enfant c’est lui donner tout ce dont il a besoin pour grandir et s’épanouir. De l’amour, des soins, des moyens… et même des limites!

Les adultes éprouvent parfois de la difficulté à dire non à un enfant, pour toutes sortes de raison : Pour lui plaire, pour éviter la crise ou acheter la paix, pour se déculpabiliser d’une promesse non tenue, pour marchander ou même par rejet d’une éducation trop autoritaire qu’ils ont reçu.

Un enfant à qui on n’a jamais imposé de balises pourra difficilement accepter les règles de la vie en général : lois, règlements, conventions sociales, etc. Il aura alors tendance à exprimer de la colère, de la violence ou à souffrir de dépression.

Pourquoi est-il si important de savoir dire non à l’enfant?

Certains croient que de laisser l’enfant décider de tout contribue à développer son sens de l’autonomie. Or, rien n’est plus faux. Si l’adulte dit oui à tout, l’enfant deviendra l’esclave de son émotion du moment. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’enfant qui décide de tout n’est pas en contrôle et ce n’est pas lui qui mène. C’est son état émotionnel ou son impulsivité qui a le dessus. En voyant ses désirs satisfaits sur le champ, il perd sa liberté de choix. Par exemple : Si l’enfant ne veut manger que des pâtes et que l’adulte ne dit pas non, il ne se forcera pas à faire d’autres choix et se prive de découvrir d’autres aliments ou d’autres saveurs. Il devient donc prisonnier de ses désirs.

L'enfant à qui l'on ne dit jamais « non » ne devient pas seulement prisonnier de ses désirs, mais aussi de ses craintes. Souvent, la demande de l’enfant traduit une peur d’avancer ou de se tromper. Par exemple, l’enfant qui demande à son parent de rester avec lui au service de garde, ou qui pleure pour retenir son parent au service de garde. En disant « oui » à tout, l’adulte alimente et renforce les peurs de l'enfant. Bien qu’il soit difficile pour un parent de dire non et de voir son enfant pleurer au moment de le quitter, il doit tenir bon. Le refus oblige l’enfant à chercher de nouvelles solutions et possibilités. Il apprend ainsi à faire appel à ses propres ressources, comme faire confiance à une autre personne, créer des liens avec ses amis, trouver des stratégies pour gérer sa peine et découvrir qu’il peut s’amuser sans son parent. S’il ne s’était pas fait dire « non », l’enfant n’aurait pas su que c’était possible. Ce n’est que de cette façon que l’enfant finit par développer ses compétences et son autonomie.

L'enfant doit apprendre qu’il ne peut pas tout avoir tout de suite. Pour devenir un adulte, il doit apprendre à attendre. C'est une réalité de la vie qu'il doit assimiler pour pouvoir être heureux, et aussi pour être capable d'investir de l'énergie dans un projet qui peut mettre du temps à se réaliser, comme entreprendre des études ou obtenir un permis de conduire. Et c'est en refusant l’urgence de dire oui tout de suite que l’adulte inculque à l’enfant cette capacité à attendre.

Quand dire oui ou non?

Vous avez de la difficulté à déterminer si vous devez dire oui à ce que l’enfant vous demande? Voici un petit truc pour vous aider : lorsque l’enfant demande quelque chose, rappelez-vous qu’il exprime soit un désir, soit un besoin. Comme le rôle de l’adulte est de répondre aux besoins de l’enfant en premier lieu, il vous sera plus facile de déterminer si vous devez dire oui ou non. Par exemple : il est 16 h 30 et l’enfant vous demande des biscuits au chocolat. Vous lui dites non, car l’heure du repas approche. L’enfant répond qu’il a faim et c’est la crise… La faim est un besoin, mais le biscuit au chocolat est un désir. Vous pourriez donc reconnaître le besoin de l’enfant en lui proposant un morceau de fromage ou un légume cru. S’il accepte, vous aurez répondu à son besoin. S’il refuse, c’est qu’il n’avait peut-être pas si faim que ça. Au final, vous lui aurez appris que vous êtes capable de dire oui, mais dans les limites de ce que vous jugez comme acceptable.

Quand est-il mauvais de dire non?

Le « non » est toxique quand il est utilisé pour prendre le pouvoir sur l’enfant ou pour lui imposer une vision et non pour l'éduquer et le faire grandir. On est alors dans un jeu de pouvoir et non dans l'éducation faite avec amour.

Comment dire non?

N’oubliez pas que même si on dit « non! » l’intervention démocratique est de mise!

Intervenir démocratiquement c’est intervenir dans le respect des besoins et des intérêts de tous. C’est exprimer ses idées en tenant compte du point de vue de l’autre. Une intervention démocratique se situe entre le laisser-aller et une autorité trop rigide. L’idée de l’intervention démocratique n’est pas d’alterner entre les deux extrêmes (permissif et autoritaire), mais bien de doser ses interventions entre les deux extrêmes.

C’est une relation dans laquelle adulte et enfant se partagent le pouvoir. L’adulte procure un équilibre entre les désirs et les besoins de l’enfant. Il offre un environnement où l’enfant a à faire des choix et à prendre des décisions. Les erreurs et les conflits sont considérés comme des apprentissages.

Évidemment, certaines règles ne sont pas négociables (la sécurité, la santé), mais l’adulte explique les raisons de son refus à l’enfant. Lorsque l’enfant désobéit, l’adulte lui fait réparer ses torts en appliquant des conséquences en lien avec la faute commise. La punition physique et verbale est absente dans ce type d’intervention. L’adulte félicite l’enfant et met l’accent sur ses forces et non sur ses faiblesses (renforcement positif). Ce type d’intervention est à privilégier.

Non c’est non, oui c’est oui

Les limites ne doivent pas qu’être présentes. Elles doivent aussi être claires. Imaginons qu’une clôture vous sépare d’un précipice. La clôture représente la limite à ne pas franchir pour ne pas tomber et vous prenez pour acquis qu’elle est solide. Comment vous sentiriez-vous si la clôture disparaissait lorsque vous y touchez? Vous auriez probablement peur de tomber… Il en va de même pour l’enfant à qui on oppose un « non » qui n’en est pas vraiment un. Par exemple, l’adulte qui rit au moment de réprimander l’enfant qui a été impoli.

L'enfant a besoin que « non » soit « non ». Il a besoin que l’adulte soit ferme lorsqu’il impose un « non » pour pouvoir bien saisir où se trouve la limite à ne pas franchir. Si les interdits et les refus de l’adulte ont du sens, il le comprend très bien. « Le non » devient alors sécurisant.

Si le « non » de l’adulte est un vrai non, alors le « oui » peut être vrai lui aussi. Pas un « oui-non » ou un « oui, mais », mais un vrai « oui »… de quoi renforcer le lien de confiance entre l’enfant et l’adulte.

Source: Forméduc

 


 

Le garde-manger à la rescousse du rhume

 

À la garderie, les enfants s’échangent des jouets… et des virus! Fièvre, toux, maux de gorge et congestion, les symptômes du rhume et de la grippe peuvent être très accaparants. Malheureusement, il n’existe pas de remède miracle pour combattre ces infections des voies respiratoires. Cela dit, quelques aliments peuvent aider votre enfant à se sentir mieux et à les affronter.

Pour du réconfort : L’élue préférée des enrhumés est sans contredit la soupe chaude. Bien qu’elle n’a pas de pouvoir guérisseur comme on le croit parfois, les vapeurs chaudes de la soupe (ou d’un bouillon de poulet) peuvent aider à décongestionner les petits nez et surtout, à réconforter.

 

Pour de l’énergie : Le rhume ou la grippe s’empare souvent de l’appétit. Ne forcez pas votre enfant à manger. Soyez à l’écoute de ses demandes pour lui servir des aliments dont il a envie. Fractionnez les repas s’il mange peu et suggérez-lui des aliments nourrissants comme des produits céréaliers à grains entiers, des sources de protéines (viande, poulet, poisson, tofu, œuf, beurre d’arachide) et des produits laitiers comme le lait, le yogourt et le fromage. Ainsi, il en retirera des nutriments et de l’énergie même s’il ne mange que quelques bouchées.

Certains accusent le lait d’être associé à des symptômes du rhume, comme des sécrétions. Pourtant, il n’existe aucune preuve à ce sujet. Au contraire, le lait est nourrissant et doux pour la gorge.

Pour calmer la toux : Lorsque votre enfant est enrhumé, il doit se reposer. Si la toux l’empêche d’avoir une bonne nuit de sommeil, donnez-lui une cuillère à thé de miel (5 ml) 30 minutes avant de se coucher. Le miel a des propriétés antibactériennes et apaise l’irritation de la gorge, ce qui peut diminuer sa toux. Ne donnez pas de miel à un enfant de moins de 1 an en raison du risque de botulisme, une intoxication grave.

 

Pour les gorges qui font souffrir : Les aliments liquides, froids, mous et doux comme le yogourt, les smoothies, la crème glacée, le Jell-O® et les popsicles maison sont des alliés de la gorge qui irrite.

 

Pour rien du tout : Un jus d’orange pour guérir le rhume? C’est un mythe. La vitamine C est importante pour le fonctionnement du système immunitaire, mais ça ne fait pas d’elle un remède contre le rhume! Un supplément de vitamine C n’est pas efficace non plus pour prévenir l’apparition du rhume.

 

Pour s’hydrater : Les enfants sont susceptibles de faire de la fièvre lorsqu’ils contractent un virus. Ils doivent boire beaucoup pour prévenir la déshydratation. Offrez à votre enfant de l’eau, du lait ou des boissons de soya, de la soupe ou une boisson chaude comme une tisane aux fruits. Laissez tomber le jus de fruits. Il est peu nourrissant et risque de nuire à son appétit qui est probablement déjà faible en raison du rhume.

Depuis 2008, Santé Canada recommande de ne pas offrir de médicaments en vente libre contre la toux et le rhume aux enfants de moins de 6 ans. On doute de l’efficacité de ces médicaments et l’on s’inquiète de leurs effets secondaires pour les enfants.

 Par les nutritionnistes de Nos petits mangeurs

 


 

Les étapes d’adaptation à la garderie

Chaque enfant étant unique, les manières de réagir pendant la période d’adaptation à la garderie peuvent être différentes. On peut néanmoins observer 4 étapes dans les réactions des jeunes enfants.

  • La découverte de la nouveauté: Au début, ils sont fascinés par ce nouvel environnement stimulant, plein de jouets et d’autres enfants.
  • Le choc de la réalité: Après 1 semaine ou un peu plus, l’attrait de la nouveauté disparaît. Les enfants constatent qu’ils vont revenir tous les jours. Ils réagissent parfois fortement : ils pleurent ou s’opposent. Le choc de la réalité dure 1 à 2 semaines.
  • La peur de l’abandon: Après le choc de la réalité, les enfants se demandent si leurs parents vont revenir. Ils peuvent ressentir de l’insécurité et sembler tristes. Certains refusent de dormir ou de manger. D’autres peuvent régresser (ex. : ils redemandent la suce). Cette étape peut durer de 1 à 3 semaines.
  • L’acceptation: Les tout-petits développent un lien d’attachement avec l’éducatrice. Ils sont enfin en confiance avec elle. Ils peuvent maintenant participer avec entrain aux jeux et interagir avec les autres enfants. L’adaptation est terminée.
  • La garderie et l’anxiété de séparation: Les réactions d’un enfant peuvent aussi varier selon son âge. Pendant certains stades de son développement, de 8 à 12 mois entre autres, le bébé peut réagir plus intensément lorsqu’il est séparé de ses parents. À cet âge, il croit que son parent est disparu pour toujours lorsqu’il est hors de son champ de vision. On comprend donc facilement à quel point cela peut être angoissant pour lui. Si votre enfant commence la garderie durant cette période, vous aurez probablement besoin de le rassurer davantage. Le jeu du coucou peut aussi être très utile pour aider votre enfant à réaliser que même s’il ne vous voit plus, vous êtes toujours là.

Pour aider votre enfant:

  • Réconfortez et rassurez votre enfant. Même s’il est tout petit, mettez des mots sur la situation qu’il vit et nommez ses sentiments : « Tu as de la peine. Tu as hâte que je revienne. » Votre enfant se sentira également plus en sécurité si vous l’aidez à prévoir ce qui va se passer : « Virginie sera là ce matin, vous pourrez jouer au coin magasin, comme hier. »
  • Offrez à votre tout-petit des repères temporels stables. Par exemple, dites-lui « Je serai là après la collation. »
  • Plusieurs enfants trouvent la séparation plus facile lorsqu’ils ont le sentiment de contrôler la situation. Par exemple, l’éducatrice peut offrir à votre enfant de vous regarder partir depuis l’une des fenêtres de la garderie afin de vous saluer. Ces rituels deviennent des points de repère qui facilitent l’adaptation parce qu’ils sont prévisibles pour l’enfant.
  • Les objets de transition (doudou, peluche) sont également d’une grande utilité. Certaines garderies, avec l’aide des parents, mettent à la disposition des enfants de petits albums individuels contenant des photos de famille. L’enfant peut les feuilleter quand il s’ennuie…. Ou tout simplement offrir à l’enfant quelque chose qui dent sa maman (foulard).
  • Si votre tout-petit pleure lorsqu’il vous revoit à la fin de sa journée, dites-lui que vous le comprenez et mettez de nouveau des mots sur ses émotions. « Tu étais triste de voir que je n’étais plus là, mais tu vois, je suis de retour ».
  • Parlez de la garderie lorsque vous êtes à la maison. Affichez ses bricolages et autres réalisations, ou des photos de lui avec son éducatrice. Cela l’aidera à apprivoiser peu à peu ce nouveau milieu de vie.

Pour choisir les meilleurs moyens, n’hésitez pas à en parler avec l’éducatrice de votre enfant.

Source : Naître et Grandir


ALLERGIQUE aux arachides...

Sachez que le beurre de Fèves de soya grillées existe. Son goût s'apparente au beurre d'arachide, mais sans arachides et avec autant de propriétés nutritives.

 

Il existe également le beurre de tournesol (sans noix, ni arachides)

Remplacez le dans vos recettes, il apportera un goût différent et sans danger!!!

 

 

 

 

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Camoufler la fièvre du matin: Est-ce bon pour l'enfant?

Pour connaître la réponse, cliquez sur le lien... bonne lecture!!!!

 


Pour s'épanouir et apprendre à se comporter, l'enfant a besoin de limites. Comment poser les vôtres?

(cliquez sur le titre pour avoir accès à l'article)


 

 

En route vers la maternelle

On peut sentir l’engouement entremêlé de nervosité chez les parents des enfants qui feront leur entrée à la grande école en septembre prochain.

 

Les parents peuvent être inquiets face à cette transition importante dans la vie de leur enfant. Plusieurs se demandent, mon enfant est-il prêt pour la maternelle?

 

Voici une courte grille d’habiletés pour les enfants âgés de 4-5 ans qui vise à guider les observations de l’adulte désirant dresser un portrait des forces et fragilités d’un enfant en vue de son entrée en maternelle.

 

L’outil n’est pas soutenu de normes strictes et il est attendu que l’enfant moyen ne maitrisera pas tous les items trouvés dans le tableau. Ceci est particulièrement vrai pour les enfants qui auront 5 ans au cours de l’été précédant l’entrée scolaire. Plutôt, les observations serviront à orienter, s’il y a lieu, les activités de stimulation et, dans certains cas, soutenir un parent quant à la pertinence d’une démarche de consultation professionnelle.

 

Ceci dit, l’enfant pour qui plus de 40 % des items représentent un défi ou qui présente un grand nombre de difficultés face aux items d’une même catégorie pourrait possiblement bénéficier de stimulation ou d’une opinion professionnelle.

 

Téléchargez l’outil Grille - En route vers la maternelle

 

Josiane Caron Santha, ergothérapeute Source: éducatout

 


 

LES GROS MOTS CHEZ L'ENFANT

La plupart des jeunes enfants passent par une étape où ils disent des gros mots, ne serait-ce que parce qu'ils ont entendu d'autres gens le faire et qu'ils veulent voir votre réaction.

C'est une attitude typique des enfants d'âge préscolaire, qui est susceptible de se reproduire quand ils commenceront à aller à l'école ou à la garderie.

COMMENT RAÉGIE LORSQU'UN ENFANT JURE?

  • Il est important de ne pas avoir l'air trop choqué quand il commence à jurer: il ne connaît peut-être même pas le sens des mots qu'il utilise. Mais il est également important de ne pas faire comme si vous ne l'aviez pas entendu: il peut-être en train de lancer des jurons parce que c'est un bon moyen d'attirer votre attention.

Votre enfant apprendra ce qui se dit et ce qui ne se dit pas en fonction des réactions des adultes à ses paroles ou en fonction du langage des adultes de son entourage.

  • Au lieu de montrer que vous êtes profondément choqué, expliquez-lui clairement et calmement: "On ne dit pas des choses comme cela dans notre maison". Assurez-vous de donner l'exemple et de faire preuve de cohérence en vous abstenant de proférer des jurons.
  • Il est également utile d'inciter votre enfant à parler de ses émotions. Vous pouvez l'y aider en lui conseillant des mots acceptables, qu'il peut utiliser quand il est en colère ou frustré.

Certains enfants continuent à dire des gros mots même quand ils ont appris que c'est inacceptable. Ils agissent peut-être ainsi parce qu'ils entendent souvent ces mots dans leur entourage ou parce qu'ils ne savent pas exprimer autrement leur colère et leur frustration.

Si votre enfant jure régulièrement malgré vos interventions et que cela occasionne des problèmes, consultez un professionnel de la santé pour qu'il vous oriente vers les services familiaux appropriés dans votre secteur.

Source: Naître et Grandir


 

L’estime de soi de votre enfant se construit au quotidien. Voici 30 gestes simples, à utiliser au fil des jours, qui l’aideront à prendre conscience de sa valeur et à avoir une vision positive de lui-même.

Vous pouvez télécharger et/ou imprimer la fiche en cliquant sur le mot fiche... bonne lecture!!!!

 

 


 

 

Parents,

Vous souhaitez effectuer des activités qui sortent de l'ordinaire avec vos enfants, le site Naître et grandir vous propose une variété de jeux qui touchent différents aspects du développement...

  • -On bricole...
  • -On bouge..
  • -On cuisine...
  • -On joue.... allez-y, inspirez-vous !!!

Voici le lien

http://naitreetgrandir.com/fr/etape/3-5-ans/fiches-activites/liste.aspx?cat=onBricole

 

 

 

 

 

 

 


 
Une sieste trop longue à la garderie, un coucher difficile?
Des dodos à la garderie ou des siestes peuvent-ils empêcher votre enfant de s’endormir le soir?
Non, à moins qu’ils soient démesurément longs (3 ou 4 heures). Selon les pédiatres, une sieste de 1 ou 2 heures, généralement en début d’après-midi, est nécessaire jusqu’à l’âge de 4 ans ou 5 ans. Elle peut être conservée tant que votre enfant en a besoin, surtout si elle ne nuit pas à l’heure du coucher (pour cela, elle ne devrait idéalement pas dépasser 15 heures).
La sieste n’a que des avantages. Elle permet à l’enfant de se libérer des tensions accumulées dans la matinée. Il sera donc moins agité le soir, et vous aurez plus de facilité à le mettre au lit. Si votre petit a du mal à se coucher le soir, c’est peut-être parce qu’il a passé une journée très (trop?) excitante avec ses amis.
Si vous le pouvez, allez le chercher plus tôt que d’habitude à la garderie.
Privilégiez les activités relaxantes en soirée : la lecture, les casse-tête, le dessin, etc.
Sieste ou pas, rappelez-vous que le sommeil de votre enfant peut être troublé par toutes sortes d’événements et par son niveau d’anxiété!
 

 

Jouer avec son enfant

Le plaisir avant tout !!!!

Quand vous décidez de jouer avec votre enfant, évitez d’en faire systématiquement une activité éducative ou de lui enseigner comment jouer. Au contraire, oubliez pour quelques minutes votre rôle d’éducateur et permettez-vous simplement d’être bien avec votre enfant.... sinon, il n’aura pas l’impression de jouer, mais plutôt de faire un exercice, d’accomplir une tâche pour vous plaire. Le plaisir risque de disparaître.

Or, jouer, c’est avant tout avoir du plaisir.

Laisser l’enfant décider!!!! Quand vous jouez avec votre enfant, laissez-lui le contrôle de l’action. Il devrait pouvoir choisir à quoi et comment il veut jouer. Le jeu est le seul domaine où il peut tout décider, car toutes les autres activités (l’alimentation, l’habillage, le coucher...) sont sous votre contrôle.

En jouant avec votre enfant, vous apprendrez à le connaître sous un nouveau jour et votre enfant vous connaîtra en dehors de votre rôle sérieux de parent.

Par ailleurs, il sera plus calme : il n’aura pas à chercher par tous les moyens à attirer votre attention puisque vous lui en donnerez en jouant avec lui.

En vous laissant guider par votre enfant, en suivant son exemple, vous ne pourrez faire autrement que d'oublier temporairement vos tracas et préoccupations de la journée. Ce sera un moment exempt de tout stress et entièrement dévolu au plaisir.

 

Source : Magazine Bien grandir, avril 2006 et novembre 2011
Rédaction : Francine Ferland, ergothérapeute
Adaptation web : Équipe Naître et grandir